LUCIE BAYENS

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Danse frétillante de l'abeille, broderie de cheveux, 24x30 cm, 2014. Danse frétillante de l'abeille, broderie de cheveux, 24x30 cm, 2014. Gulf Stream, broderie de cheveux, 8x13 cm, 2013.

 

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Je confectionne à la manière des peuples premiers, des combinaisons, des objets qui naissent d’un dialogue avec la matière. Ainsi j’utilise les trajectoires de l’eau et ce que je connais de ceux qui vivent au bord de celle-ci. Tout est en progress perpétuel. Des gestes qui tendent à lier, combiner, à provoquer l’altérité, à réconcilier l’homme comme faisant partie d’un tout.

« Oui, je pleure la mer dont l’exigeante beauté l’emporte sur celle de mes paroles, trop humaines. Et j’oublie le beau des vies. La vie à la mer parvient vite à l’œuvre d’art parce qu’habiter cette part de la Biogée inhabitable demande un retournement du corps et de l’âme qui peut convertir le marin au divin. » extrait de Biogée, Michel Serres.

Le naufragé a pris la mer, a dérivé et puis a échoué. Choisir de rester et s’adapter ou affronter à nouveau l’océan. L’émergence de la pensée naît de la déchirure.
Vivre sur un bout de terre entre l’océan et le fleuve, vivre au bout du continent.
Que reste-t-il après le naufrage ?

 

Contact : luciebayens@gmail.com